JV#1 - The Best of All

"Joel, promise me !" "I promise" - Joel & Ellie - The Last Of Us - (2013)

Lectrices, Lecteurs ... pardon, Gameuses, Gamers,

Là, c'est l'écran noir, après une quinzaine d'heures de jeu le sentiment, c'est whaou ! Je me retrouve alors bouche bée devant le générique de fin accompagné de la magistrale bande son (composée par Gustavo Santaolalla à l'origine de nombreuses BO récompensées pour le cinéma).

Sans parler de la mécanique de jeu qui est selon moi pas loin de l'irréprochable, c'est davantage la poésie autour de l'histoire principale qui mérite que l'on considère ce genre d'oeuvre à la hauteur des films qui font pêter le nombre d'entrées de vos salles pathé (on a un début de flow là non ?).

On se retrouve projeté dans un monde post apocalyptique en compagnie de Joel et Ellie (qui n'a cessé de me faire penser à l'actrice Ellen Page), où un virus qui a contaminé une grande partie de l'espèce humaine, les transforme en monstres. Le pitch est hyper classique, c'est clair rien de bien fou.

La narration s'étend sur un an, au fil de 4 saisons (oui forcément ...) retranscrites à merveille, accompagnant nos deux héros à la recherche d'un antidote pour contrer ce virus (super original aussi !).

La différence dans ce jeu, c'est qu'il arrive à nous faire oublier son classicisme scénaristique pour décupler l'empathie que nous avons pour les personnages au fil de leur parcours.

Par leurs questionnements, leurs forces, leurs rencontres, on ne peut qu'attendre leur réaction face au prochain événement, et il semble alors impossible de ne pas se projeter en se demandant "aurais-je fait comme eux ?".

Certaines phases, nous inquiètent, nous rassurent, nous émeuvent ... on est complètement possédé par l'histoire et terriblement attaché par ces personnages.

La fin du jeu est juste parfaite, et parfaitement juste ... Cet environnement, cette poésie, ces personnages, ces dialogues sont JUSTES.

Pour avoir joué un nombre d'heures relativement élevé depuis mes 6 ans (Sega Megadrive Featuring Sonic le HedgeHog), j'ai assez de recul pour mettre ce jeu sur la plus haute marche de mon podium vidéo ludique.

Avec la qualité technique et narrative dont font preuve certains de ces projets, on se demande pourquoi le jeu vidéo n'est pas encore un art majeur à part entière.

A tantôt.